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. ACTUALITES . - JUSTICE NEWS -

22/6/11





   Aujourd'hui  aux alentours de midi j'allumais la télévision pour écouter les infos et soudain j'apprenais que l'ancien maire de Vence venait d'être libéré. Ce dernier condamné pour viol au mois d'aout (2010 ?) bénéficiait d'une libération (en attendant un futur procès) car son accusateur à savoir son petit fils un jeune homme venait de déclarer qu'il avait menti. Pour quelles raisons avait-il menti ? les journalistes et l'avocat de celui-ci ne nous l'ont pas communiqué mais y a -t-il nécessairement besoin d'un motif pour mentir ? Une question que l'on ne se pose jamais. Quoiqu'il en soit, une fois de plus la JUSTICE paré de ses plus beaux atours nous démontre que son estraordinaire CONVICTION INTIME est quelque peu faillible.
Le droit français dit que le doute doit bénéficier à l'accusé. Joli principe qui ne peut s'appliquer pleinement  puisque la justice se réclame du principe de la conviction intime. On remarque d'ailleurs que seuls les tribunaux d'assises édictent de temps en temps (pour ne pas dire exceptionnellement) une relaxe sur le principe du doute contrairement aux tribunaux correctionnels qui eux composés de 3 magistrats professionnels ont toujours une conviction intime : celle de condamner l'accusé. Le doute n'existe pas chez ces professionnels qui telles les belles de nuit  "abattent" dans l'après-midi une dizaine de clients et regagnent tranquillement leurs pénates le soir (surtout ne trainez pas dans vos plaidoiries vont-ils jusqu'à exiger à la défense pour ne pas risquer de rentrer trop tard et de louper une connerie à la télé).
Que risque un magistrat à condamner un innocent ? RIEN
Que risque un enquêteur, un juge d'instruction à officier de façon péremptoire et partiale ? RIEN
Que risque un accusateur proférant des mensonges ? Quasiment rien. même si la loi dit... Si de plus il est mineur alors il n'encourt que quelques scéances de psychothérapie ! Un excellent et court article de la dépêche du midi en fevrier 2009 rapporté que le parquet toulousain commençait à en avoir marre des fausses accusations de viol et pensait poursuivre parfois leurs auteurs. Rassurez vous ces accusateurs ne risquaient pas 10 ou 12 ans de prison pour viol , eux !
ALORS n'hésitez pas à accuser votre voisin, votre voisine d'attouchements, de viols ou que sais-je si vous avez envie de l'emmerder ou que vous trouvez ça rigolo. Condition essentielle : débrouillez vous pour demeurer seul avec elle ou lui un moment. "Une parole contre une parole" je vous garantis qu'Il n'a pas fini de se débattre avec la justice. Ah j'oubliais, pour être crédible pensez à vous trouver un témoin. Racontez lui votre histoire sans oublier quelques pleurs (des mains imprégnées de jus d'oignons), toujours utile pour convaincre. Ainsi paré allez donc discuter trois-quart d'heure à la gendarmerie. Vous avez tout bon pour la conviction intime... Qui sait si dans deux ou trois ans vous ne récolterez pas quelques sous !  Quant au risque, quels risques ? 
Un conseil, soyez modeste ne l'accusez pas de viols car cela exige les assises, préférez les attouchements c'est plus efficace l'enquête est moins sérieuse et les juges professionels adorent la conviction intime. (Dans le cas d'attouchements si vous pouvez être deux pour accuser alors là vous avez la quasi certitude de toucher le jackpot)

Enfin je dois être de mauvaise foi car nos journalistes nous ont abreuvés tout au long des semaines DSK que NOTRE système judiciaire était le meilleur, le respect de la présomption d'innocence, le rôle extraordinaire du juge d'instruction qui mène l'inquisition et patati et patata...

Dans les yeux de la justice ne se reflètent pas la vérité mais l'intime conviction. Alors je laisserai le mot final à notre Président qui répondant à des journalistes à propos d'une histoire de commissions sur des vedettes (affaire Millon) leur confiait :
"Moi j'ai la conviction intime que tel journaliste est pédophile, est-ce une preuve, etc.
Puis il terminait son intervention en affirmant :  j'en ai la conviction intime mais..." Il eut un hochement d'épaule, fit une grimace et l'on passa à un autre sujet...

 


 

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